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 Danthorïn (encore) revus

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Danthorïn

Danthorïn


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Danthorïn (encore) revus Empty
MessageSujet: Danthorïn (encore) revus   Danthorïn (encore) revus Icon_minitimeSam 10 Juil - 10:26

Cycle premier
Lorndor

Chapitre premier : Le début d'une histoire

Le Lorndor. Drôle de pays que voilà, un pays recouvrant presque tout un continent de part sa superficie, il est surtout remarquable sur des cartes : les terres étrangement géométriques, les montagnes et des rivières qu'on aurait dit placées là de la main d'un mage qui voulait se créer un échiquier grandeur nature. C'est peut-être ce qui est arrivé.
Ce pays-continent est généralement placé au centre des cartes du monde, entre le continent deux fois plus grand de Parlansia, à l'est, et celui trois fois plus grand de Lunargorn à l'ouest, tous deux séparés par de vastes océans.

Le Lorndor est connu comme la terre d'attache des mages. En effet au monde il n'existe nul autre endroit dont les habitants soient plus aptes aux arcanes magiques. Dans ces terres même les plus adeptes des arts de la guerre conventionnels, comme le combat à coup de masse, possèdent une infime réserve d'énergie magique en eux, réserve qu'ils peuvent apprendre à exploiter.
Ce phénomène, nul n'y fait plus guère attention aujourd'hui, tous trop habitués à cette " normalité ", cependant elle fait la réputation de ces terres par delà les mers. Les mages, sont peu appréciés dans la plupart des cultures en dehors des terres du Lorndor, c'est de là qu'est née l'explication que, sans doutes, la population actuellement de cette région est due à des déportation des combattants mystiques, rejoints par d'autres qui fuyaient les chasses aux sorciers. Aujourd'hui nul ne connait plus la vérité, il reste que le Lorndor est une terre divisée par des querelles incessantes entre clans et entre causes idéalistes. Les haines raciales y sont également aussi présentes qu'ailleurs.

C'est dans ce contexte qu'est né notre héros, un jour d'hiver, dans l'auberge du poney fringant. Dans cette même auberge que, quarante ans plus tard, il se retrouvait pour débuter les aventures qui le ferait connaître.

Le vent du nord souffle au dehors, faisant claquer les volets contre les murs extérieurs de l'auberge du poney fringant. Au vus de la couleur blanchâtre du ciel, la neige ne tarderait plus à recouvrir le Lorndor. Pour une fois, il est bien content d'être à l'intérieur. La vie n'est pas la plus agréable dont il puisse rêver, mais au moins il est au chaud.
Danthorïn, jeune nain d'une quarantaine d'année. Plongeur de l'auberge du poney fringant. Comment ce nain était-il arriver là ? Toute une histoire.

Vingt ans auparavant. Par un beau jour de printemps, les cerisiers des terres humaines étaient en fleur, le rose qu'il dégageaient mettaient du baume au cœur des voyageurs. Un voyageur au poins n'y prêtait guère d'attention.
Il s'agissait d'un nain, plutôt chétif à dire vrai. Peut-être un peu plus grand que la moyenne, un peu moins de quatre pieds et demi, il était beaucoup plus maigre que ses congénères que l'on avait l'habitude de voir par ici. Les nains voyageant dans les terres humaines sont généralement de ces nains frappés de blason de l'alliance, des nains habitués aux tavernes et aux beuveries qu'elles accueillent, avec un embonpoint en conséquence.

L'alliance. Qu'était-ce donc ? Le jeune nain l'ignorait et n'en aurait pas une vision claire avant de nombreuses années. Elle était pourtant sur toutes les lèvres encore, à cette époque. L'union des races petites, les nains et les gnomes, avec les races longues, les humains et les elfes, opposées aux membres de la horde composée par les orcs, les trolls et les Taurens. Horde qui combattait souvent de pair avec les légions morts-vivantes qui avaient installé leur nécropole au nord des terres humaines, et n'avait pas pu être délogées depuis lors.
Cette alliance et cette horde se partageaient alors les vrais pouvoirs sur les terres du Lorndor. Nul gouvernement ne pouvait être établis sous leurs domination militaires.

Mais revenons en a notre jeune nain, isolé sur les routes du sud du Lorndor. Il avait à cette époque une barbe rousse fournie, mais à peine peignée et tressée rapidement, sans grande attention. Sa chevelure était d’un roux flamboyant et des yeux bruns foncés étaient toujours brillants d’ingéniosité
Sa tenue était des plus négligée en revanche, une tenue de laine brune et une cape beige délavée sans grand intérêt. En somme, il était un nain ressemblant d'avantage à un jeune saltimbanque humain.

Il se nomme donc Danthorïn. Il est originaire de nul part et ne va nul part. Voilà probablement comment on pourrait le définir au mieux. Quelque années auparavant il était apparus sur les routes du sud et depuis il vagabondait, se nourrissant de ce qu'il trouvait sur sa route.
Les gras pigeons qu'il parvenait à attraper en ville, tantôt, lui fournissaient un repas convenable. Lorsqu'il avait moins de chance il lui fallait se contenter de la chair dure et élastique de rats. Parfois, il se risquait à prendre une miche de pain, dans le dos des boulangers, et le plus souvent cette étape était la dernière avant qu'il ne quittes la ville qui l'avait hébergé ces jours derniers, en toute urgence.

Une famille. Danthorïn en possédait bien une, autrefois, mais s'il l'avait quitté c'est qu'il y avait là derrière une sombre histoire. Ce jeune nain ne provient pas d’une des nombreuses familles de nains sous la montagne. Il n’a que très rarement visité les glorieuses citées naines sous les monts de fer, n’a qu’entrevu des puits de mithril et, pire que tout, n’as jamais utilisé de marteaux pour forger ces armures dont les nains sont si fier.
En fait, Danthorïn a passé toute son enfance en voyages dans les plaines et les forêts entre les villes des humains et des elfes. Le plus souvent caché sous des draps dans de vieilles charrettes à bœufs avec ses parents. Ses parents... Ses parents n'étaient pas des nains moyens.
Son père était un mage d'exception, un mage des flammes très doué. Sa mère n'était pas moins douées et elle commandait pour sa part à la terre. Seulement ces deux nains n’utilisaient pas leurs pouvoirs, comme la majorité des nains, pour creuser des tunnels ou faire fondre le métal dans les forges. Les parents de Danthorïn étaient des mages de guerre, des mercenaires chaotiques qui passaient leur temps à voyager dans les terres des hommes et des elfes pour y accomplir des basses besognes, des assassinats discrets que les gens de grande taille ne pouvaient-accomplir.

Ses parents, le jeune Danthorïn les avait quitté lorsqu'une occasion s'était présentée, alors âgé d'une dizaine d'années seulement. Jeune, il l'était. D'autant plus jeune que l'âge de maturité chez les nains est seulement autour de la quarantaine de cycles solaires. Mais aveugle il ne l'était pas, et il était pleinement conscient que les actes de ses parents n'étaient pas ceux des héros des histoires.
Quitter ses parents avait dû être la plus dure des épreuves de sa jeune existence. Les haïr, ou les renier, sans doutes ne le put-il jamais vraiment. Toujours est-il que par une soirée bien arrosée dans une taverne, le jeune nain profita de l'ivresse de son père et de l'absence de sa mère pour s'enfuir à l'elfique... Ou a la naine... L'expression est différente en fonction des contrées.
Ses parents ne devaient jamais le retrouver.

La vie de Danthorïn s'écoula alors, les saisons succédant aux saisons. Les rumeurs de la guerre ne le préoccupaient guère, il passait son temps à éviter les zones dangereuses. Les villes riches et en paix étaient parfaites pour son bien être : c'est là qu'il trouvait le plus facilement de quoi se nourrir dans les rues. Mais jamais Danthorïn ne pouvait oublier une chose : il était un nain, et non un elfe ou un humain. Les camarades de misère qu'il se trouvait ne restaient jamais longtemps en sa compagnie. Parfois même ces derniers tentaient de le tuer ou de le voler pour l'abandonner. La race a plus d'importance encore chez les petites gens que dans les nobles familles. C'est dans ce contexte que la chose apparue.

Alors qu'il était sur les route depuis cinq ans environ, Danthorïn fit fait la connaissance d'un jeune humain, Tomfat, et de sa bande de garnements, dans une petite ville, Galbonheim, juste à la frontière sud du Lorndor. Le nain s'intégra correctement dans la bande. Sans être aussi vif et habile que ses camarades, Danthorïn compensait par un grand courage et une capacité à porter des trésors plus lourds. Ainsi que par sa capacité à voir les occasion et imaginer des plans particulièrement adroits.
Ses chapardages et ceux de sa bande devinrent vite célèbres dans le quartier commerçant, et les artisans finirent par ne plus tolérer leurs activités. Si bien que finalement, des miliciens furent dépêchés dans le quartier pour attraper le chef de la bande, afin de mettre fin à ses activités.

Malgré la milice, Danthorïn convaincu Tomfat de lever sa bande pour une dernière opération, la plus grande opération qu'ils aient jamais tenté. Il s'agissait de voler les bijoux d'une riche matrone, pendant qu'elle faisait son commerce. Cette matrone était connue pour avoir rudement frappé, la semaine précédente, un gamin des rues qui mendiait sous prétexte qu'il lui gâchait la vue.

Danthorïn et Tomfat mirent en place ensemble un plan parfait. Deux membres de la bande devaient garder la porte, pendant ce temps Tomfat ferait la courte échelle au nain, derrière la demeure, pour que ce dernier s'introduise par la fenêtre habituellement laissée ouverte, à l'arrière des cuisines. Le tout pendant que la matrone se dirigeait vers l'autre bout de la ville, envoyée là bas par une fausse lettre savamment rédigée par l'un des membres de la bande qui savait écrire : on le disait issus de la noblesse, le plus probable étant qu'il avait à un moment ou un autre été recueilli par un clan. Danthorïn, le plus apte à porter beaucoup de choses en un faible nombre de voyages, ferai passer à ses compagnons par la fenêtre tout ce qu'il trouverai.
Le jour de l'opération venu, les choses ne se passèrent comme le nain les avait prévues.

La matrone partit bien faire son marché, avec son serviteur de maison. Les deux membres de la bande désignés pour faire le guet se présentèrent à l'heure et se mirent en position, tandis que Tomfat aidait Danthorïn à pénétrer dans la demeure.
Mais à peine Danthorïn avait-il traversé la cuisine qu'une douleur monumentale lui enveloppa la nuque et il tomba, sans connaissance. Lorsqu'il revint à lui, le chef des milicien était entrain de promettre à Tomfat que lui et ses camarades seraient bien pardonnés, puisqu'ils avaient livré leur chef, à condition de ne plus relancer leurs activités.
Cette trahison fit perdre tout son calme au jeune nain qui devint rouge. Brûlant. Soudain, le milicien qui le tenait, des menottes de fer aux poignets, poussa un cris en lâchant la chaîne : elle était bouillante. Le fer fondis autour des poignets du nain, puis la paille qui se trouvait dans la boutique voisine de la scène prit feu.

Lorsque Danthorïn reprit enfin le contrôle de lui même, il était loin. Loin de la ville, loin de la milice qui avait foncé vers le puits pour stopper l'incendie naissant. Loin des jeunes traîtres qu'il ne reverrait plus. Un seul milicien avait tenté de l'arrêter, tandis qu'il courrait vraisemblablement vers la sortie. Grand mal lui en fut, la main du milicien fut brûlée à un point qu'il ne guérirait sans doutes jamais complètement.
A compté de ce jour, Danthorïn se découvrit jours après jours des capacités nouvelles quand à l'invocation du feu. Au début il ne parvenait à dégager de chaleur que sous l'effet de la colère, mais petit à petit le feu devint réellement son élément et il pu y recourir à volonté au prix d'un peu de concentration. La durée pendant laquelle il y recourait sans s'évanouir grandissant petit à petit, ce n'est toutefois qu'une quinzaine d'année plus tard qu'il parvint enfin à pousser sa maîtrise du feu jusqu'à user d'attaques à distance, jusqu'à lancer de petites boules de feu. Et il n'eut guère loisir d'apprendre à maîtriser sa nouvelle technique à ce moment là.

Arrivant dans une auberge, l'auberge du poney qui tousse, non loin des terres naines, il voulut boire une bière. Breuvage qui lui était encore inconnus. La bière lui fit un drôle d'effet, et au moment ou l'aubergiste lui demanda de payer, Danthorïn était toujours là. Lui pourtant si habile à s'éloigner sans se faire remarquer, sans payer puisqu'il n'avait pas un sous. C'est ainsi que Danthorïn se retrouva « embauché » dans l'auberge.

Mais cette capture était sans doutes un signe du destin, car ce soir d'hiver, le patron appela le jeune nain.
« Hé ! Le mioche ! Y'a un nain qui attends sa commande à la table du dragon, et Harwïn est déjà prit. Prends ce plateau et va le servir illico ! »

Le jeune nain se dirigea vers le plateau en question, puis vers la table du dragon, la table la plus proche de la cheminée où s'asseyaient en général les amis du patron. Lorsqu'il prit la choppe en main pour la servir, ce qui retint l'attention de Danthorïn ce n'était ni l'âge du nain qui lui faisait face, il devait avoir une quarantaine d'année de plus que lui, tout au plus, ni sa stature, pas si impressionnante, et encore moins son équipement, mais sa choppe elle même. Le nain n'avait pas commandé une bière naine mais du lait !
Plus tard, à la fin du service, Danthorïn se rendit compte que le nain buveur de lait était toujours dans la grande salle et discutait avec le patron. Lorsque ce dernier retourna derrière son comptoir, compter les recettes de la journée, comme tous les jours à cette heure, le nain à la table remarqua le regard de Danthorïn et lui fit signe, d'un air amusé, de se joindre à lui. Les deux nains passèrent la nuit suivante à parler ensemble.
Le voyageur s’appelait Olriik et il appartenait à l’une des plus grandes confréries de nains de ces derniers siècles. Danthorïn fut captivé par les récit d’Olriik et par la présentation de certaines personnalités de ce clan, à commencer par le maître d’Olriik, Raybak le plus grand mage nain de notre temps. Lorsque le jeune nain fit démonstration de ses pouvoirs en allumant le feu dans la cheminée d'un signe de main, Olriik lui propose de le suivre, pour être formé plus avant à l'usage de sortilèges. Le jeune nain choisit sans mal de se joindre à cette compagnie dès qu'il serait libre de quitter la taverne, afin d'entamer une nouvelle vie d'aventures.
Le lendemain, Olriik versa une somme rondelette qui libéra le jeune nain du service à l'auberge, et malgré les marmonnements du patron il l'emmena avec lui.
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