Samathrace

L'homme déroule lentement un vieux parchemin fait à partir de la peau d’on ne sait, le lisant quelques instants avant que son regard ne se porte sur les environs. De grande taille, l’humain porte une tenue de marche plus fonctionnelle qu’élégante, agrémentée d’une longue et épaisse veste, ainsi que des bottes comme peuvent en porter les cavaliers si ce n’est qu’aucun cheval ne se trouve à proximité. L’homme laisse entendre un petit grognement, fronçant les sourcils avant de reporter son regard sur le parchemin.

Suivre le chemin et tourner après le gros rocher … Hummm …

Bien rapidement, il roule le parchemin, laissant voir une pointe de frustration alors que ses yeux sillonnent l’horizon, s’arrêtant sur la dizaine de rochers environnants. Un sourcil s’arque, alors qu’une bourrasque vient agiter la chevelure de jais de l’homme, laissant entr’apercevoir sous les rayons du soleil quelques reflets bleutés. Il laisse échapper un soupire de dépit avant de reprendre sa route, traversant le chemin l’index se pointant sur les différents rochers en un choix Cornélien, bien que délibérément basé sur choix esthétique. Un rocher finit par attirer son regard, grand et majestueux comme pourrait l’être un éléphant gris assis sur un arrière train, le rocher ne peut être raté. Il opine, son choix étant fait et se remet en route prenant le chemin de boue qui bifurque à cet endroit. Il marche, longuement, très longuement, on ne peut plus longuement à croire que cette fichue route ne veut pas cesser. Et encore on ne peut parler de route mais plutôt d’un passage boueux qui a tout crotté ses belles bottes. Nouveau de soupire en voyant l’état de ses bottes alors qu’un cri déchire le jour, ni une ni deux, notre aventurier se dirige vers l’endroit d’ou provient, enfin ni une ni deux, disons après qu’il ai tressauté et récupéré ses esprits. Il courre le furet arrivant finalement à l’endroit présumé, faisant un dérapage calculé et arrêt brutal avant de déclarer ..

Mais qu’est-ce qui ce passe ?

Puis d’aviser un gros machin grognant et grondant, le corps puissant et possédant trois têtes de chien. Rentrant les épaules, il tente de faire demi-tour, parce qu’il ne faut pas pousser mais bon un cerbère on n’en mange pas au petit déjeuner, enfin lui tout du moins. Le plus discrètement possible il tente de s’éloigner avant que ses bettes bottes boueuses ne laissent entendre un bruit de cuir sur le rocher qui fait finalement se tourner une tête en sa direction, suivit rapidement des deux. S’en suit alors un combat épique opposant notre majestueux aventurier face au terrifiant monstre. Appelant des forces ancestrales il lance un … pieu de glace sur le cerbère … que voulez vous il avait rien d ‘autre en stocke. Touchant le cerbère qui ne semble pas faire grand cas de l’épingle de glace qu’il a dans le derrière, répondant d’un coup de tête qui fait valser notre héros volant bien plus loin. Heureusement que l’herbe est grasse et abondante, ça en ferait presque un tapis moelleux mais pas l’temps de faire un petit roupillon, l’homme se redresse d’un bon envoyant un nouveau pieu mais qui n’a de pieu que le nom et pas la taille avant de fièrement décamper, prenant ses jambes à son cou pour mettre le plus de distance entre lui et le monstre tricéphale.

Bien entendu, le lendemain une chanson écrite par une barde de renom hanta les tavernes du royaume humain, ou tout du moins l’une des tavernes, une petite bâtisse pas plus grande qu’une chaumière, tombant à moitié en ruine mais qui pas chère permit à notre aventurier de prendre un repos « bien » mérité. Ouais le bien est entre guillemet parce que faut pas non plus pousser. Ceci dit si vous entendez un de ces jours une chanson au refrain entêtant, laissant entendre ces quelques paroles c’est bien de notre beau sire le magicien aqueux qu’il s’agit.

Et soudain surgit face au vent
Le vrai héros de tous les temps
Samathrace contre tout cerbère
L'aventurier contre tout guerrier
Samathrace contre tout cerbère
L'aventurier contre tout guerrier

Comme vous l’aurez donc compris ce héros fabuleux et majestueux, porte le doux nom de Samathrace et si vous avez suivis cette histoire en élève assidu vous saurez aussi que c’est un humain mais pas n’importe quel humain, voyons les armures ne sont pas pour lui, non cet homme est un as des arcanes, le grand baroudeur de la magie et pas de n’importe quelle magie, mais de celle de la flotte. Mais je ne suis pas encore certain qu’il soit capable même avec une danse de faire tomber de la pluie sur un champ de laitue peut être plus tard, pour le moment si il arrive à survivre ce sera bien. Mais l’important de toute cette histoire, c’est que ce héros tonitruant s’approcha jusqu’aux murailles des héros d’Elandra pour poser son agréable candidature, espérant sans conteste qu’on le prenne au sein de cette confrérie avec gîte et couvert offert si possible parce que niveau or c’est un peu la galère et qu’en trouver n’est pas une sinécure. Alors si vous avez le cœur chaleureux peut être vous laisserez vous envoûter par son sourire colgate et son franc parler, bien qu’il préférerait que seule les femmes humaines se laissent envoûter …


Gentes dames, beaux sires ! Je suis le grand Samathrace, magicien aqueux de mon village de vingt sept habitants, si je me présente à vous c'est à la demande d'une charmante dame qui m'a envoyé un parchemin pour me rendre jusqu'a votre palais, son nom est Daahlia, un doux nom ça pour sur même si niveau plan j'ai connu bien mieux. Toujours est il que j'espère que vous accepterez un homme tel que moi entre vos murs car je suis certain que mon audace vous sera utile au plus haut point quand j'aurai enfin appris deux trois nouveaux sorts.

Kof Kof.

Daahlia avait eut vent de l'arrivée d'un ami à elle sur les terres du Lordnor. Un ami qui avait toujours eut le chic de la faire rire. Ainsi, après lui avoir envoyé un premier message du champ de bataille, elle fit un dessin grossier avec nombres de X pour remplacer les ennemis afin qu'il puisse arriver au Palais sans heurts. L'humaine n'avait jamais été très douée pour les plans mais il se débrouillerait bien avec ça.

Aeris lui apporta ce parchemin et la bataille se poursuivait. Nombres de ses frères tombaient près d'elle. Illidane aussi, ce qui lui faisait vraiment mal à chaque fois. Elle résistait tant bien que mal. Puis elle vit s'approcher son ami des portes. Restant un peu en retrait, elle l'observa et l'écouta parler. Amusée, elle vint près de lui et le salua.

Mon plan avait pour but de te laisser en vie ! Rhoo si tu ne comprends pas les X et les cailloux, j'y peux rien !

Souriante, malgré les évènements, elle alla le présenter à Illidane.

Se masse le menton quelques instants tout en suivant la belle donzelle, son regard glissant sur les alentours, détaillant les salles, les coridors et les plafonds avec attention et un brin d'intérêt. Avant d'ouvrir le parchemin et de le regarder tout en marchant ce qui n'est pas une bonne idée, surtout le concernant, manquant de se fouler une chemise à cause d'une marche traitresse.

Haaaa ... Saperlipopette les marches sont dangereusement sournoises par ici !

Il n'empéche, que niveau plan t'es pas à la pointe poupette, heureusement que mon flaire et mon génie surentrainés ont bien fonctionné et m'ont permis d'éviter les lascards qui vous assaillent !

Discutant tout en marchant, un sourire aux lèvres bien que les circonstances ne s'y pretent guère, mais il est ainsi, de bonne humeur contre vent et marée, sauf si il n'a pas ses six tasses de café matinale, là il risque de faire la tronche ..

Ses poings se serrent automatiquement lorsqu'elle entend le nom "Poupette". Rouge de rage, elle observe Samathrace un instant.

Tu vas pas commencer hein ! Tu vas voir ! Mage de pacotille !

Tirant la langue, elle pouffe ensuite de rire.

Ta venue tombe un peu mal. Je ne sais pas si Illidane va avoir le temps de te recevoir maintenant. Illidane c'est le chef et mon mari aussi !

Ton mari vraiment? Hin Hin Hin. Alors comme ça tu as réussi à passer la corde au cou à quelqu'un ! Pas mal poupette.

Tout sourire, continue la visite du palais qui se fait attaquer, tournant parfois la tête pour regarder par delà les fenêtres et voir l'agitation qui règne dehors. Se passe une main dans ses longs cheveux avant d'écarter légérement sa veste parce qu'il fait meilleur niveau température à l'intérieur que dehors. Puis il virevolte sur lui même venant vraisemblablement prendre conscience de quelque chose et darde son regard Azur sur Daahlia.

Hin ! C'est qui que tu traites de mage de pacotille, je suis une personnalité dans mon village, l'as des as. Le grand manitou de la magie aqueuse ! J'arrive à créer une épingle de glace !

Reprenant la visite en pestant et marmonant avant d'expliquer combien il est grandiose et intelligent.

Après une nouvelle mort du a une synchronisation ennemi, l'elfe regagnale palais via une téléportation, et rejoins Bestiale, qui analysait la situation, du haut de la plus haute tour, encore a l'abri de l'ennemi.
Ensemble, ils discuttèrent de la stratégie a établir, mais il ne restait plus cinquante solution vu le sièges que Elendra subissait. Il ne restait alolrs qu'eux, les autres étant tombés et n'ayant pas encore les forces de revenir. Il pouvait seulement apercevoir Nenar, en train de soigner elle meme ses propres blessures.

L'ordre avait été donné a tout les Héros de revenir encore et encore, et les deux elfes avaient trouver leur cible, qu'ils laissèrent a l'agonie, puis succomba au poison.

Peu après, la porte s'ouvrit derrire eux. L'odeur de Daahlia ennivra rapidement les narines d'Illidane. Il la retrouverais dans une foule d'un million de personne sans difficulté. Il y avait quelqu'un avec elle, qu'il ne connaissait pas pour sur. Il se retourna donc, et eu la surprise de voir un humain d'une tète plus grand que lui, l'air jeune, le sourrire aux lèvres. Dans son regard, Illi sentait la joie de vivre, l'espièglerie, la sincèrité, la confiance.

L'elfe embrassa son épouse, qu'il n'avait pas vu depuis sa nouvelle mort, et marcha vers le nouvel arrivant.

Je suis Illidane, chef du clan, chef de la belle fratrie que tu trouveras ici. Je suis content que tu ai décidé de nous rejoindre. En ces temps difficile de guerre, je suis désolé si je ne t'acceuil pas mieux que sa, mais le coeur y est crois moi. Si tu as une question, un probleme, n'hésites surtout pas à me contacter, rajouta il en lui serrant chaleureusement la main.

Si tu as faim, si tu as soif, profite de nos réserves de sièges, avant qu'on ne puisse plus y manger. Je te présente également Bestiale, une figure devenue amblématique chez nous, et un frère exemplaire.

Ah, j'y penses !!!

L'elfe fouilla dans un placard placé juste a coté de lui, et en sortit une cote de maille elfique ornée d'une plume, symbole des Héros.

Voila, tu es des notre maintenant. Bienvenu.

HRP : tu m'as bien fait marrer avec ton Rp, je sens que tu va te plaire chez nous. Désolé j'ai fait sa rapidement, avec l'attaque je penses que tu comprendra. Tu es chez toi, bienvenu

Oui c'est toi que je traite de Mage de pacotille ! Les cures dents ne servent à rien ici !

Amusée, la jeune humaine vit ensuite son mari approcher. L'accueillant d'un baiser, elle le laissa se présenter à Samathrace avant de lui proposer la candidature de son ami.
Une fois l'insigne donné, elle fut ravie, enlaçant Illidane pour le remercier.

On ne va pas tarder à sortir du Château, les pierres commencent à tomber et c'est dangereux. Je reste non loin.

Souriant à Bestiale, elle lui adressa un petit coucou avant de se détacher de son époux pour retourner près de son ami.

Poignée de main virile avec le Chef de l'endroit, s'écartant ensuite d'un pas pour éviter un morceau du plafond qui vient se fracasser sur le sol en un bruit de rocaille. Détaille quelques instants l'état de la demeure avant de lacher une réplique sur le service d'entretien du palais qui est pas vraiment à la hauteur, ainsi que sur les architectes nains. Toujours tout sourire comme si le moment et l'endroit qui tombe en ruine ne le dérangeait nullement, ou comme si il ne comprenait pas la gravité de l'instant, ce qui est cependant foooooort probable le connaissant.

Hé bien je suis fort heureux de vous rejoindre dans ce charmant palais même si les murs auraient bien besoin d'un petit coup de peinture et les sols d'un coup d'balais.

Son sourire s'élargissant copieusement quand l'elfe mentionne la nouriture et la boisson, c'est que ça creuse la marche, surtout quand on a tourné pendant des heures pour éviter les dizaines de X de poupette. D'ailleurs en cri de famine son ventre laisse entendre un léger gargouillement, étouffé par le bruit de l'assaut à l'extérieur.

Ce serait un grand plaisir de goûter à la nouriture du coin ! Je suis un fin gourmet et on a m'a dit que par ici on mangeait bien.

Puis il arque un sourcil en voyant la tunique elfique qu'on lui amène, pas qu'il aime pas les tenues elfiques, il les trouve très saillantes, d'excellentes qualités, mais pas sur lui. M'enfin, un cadeau ça ne se refuse pas à ce qu'il parait alors il prend tout de même la tenue, on sait jamais, il pourra toujours la mettre sous sa tunique, histoire de la porter sans que cela soit vu. Parce que bon quelle faute de goût ! Une tunique elfique sur un corps humain aussi beau que le sien, c'est qu'il attache grande importance à sa tenue vestimentaire le Samathrace, comme on dit sans style la puissance n'est rien ! Mais bon en même temps il apprécie le cadeau pour sur.

Ben euh merci du cadeau, je le porterai avec fierté sous mon veston humpf !

Se tournant alors vers sa douce amie à qui il adresse un grand sourire, agrémenté d'un clin d'oeil somptueux, tout fier de lui quand même d'avoir été accepté par ses propres mérites, son intelligence étonnante et sa puissance terrifiante, tout du moins c'est ainsi qu'il voit les choses ce qui n'est pas forcement tout a fait la réallité maiiiiiis bon.

Héééé attend poupette avant de vouloir sortir, faut que je passe à la cuisine me faire un sandwich à six étages pour mon quatre heure et un bon repas avant de me mettre en route ! Vous avez du vin ici, du millésimé j'entend !

Continuant à jacasser tout en partant à la recherche de la cuisine.

Une légère moue apparue sur le visage de Daahlia. Elle commençait à penser qu'elle avait fait une erreur en l'invitant ici.

Je te laisse faire ce que tu veux ... Mais le Palais va tomber. Tu ferais bien de sortir.

Ayant perdu tout sourire, elle regarda Samathrace, peinée.

Désolée d'avoir à te dire cela mais on est en train de perdre quelque chose d'important pour nous en ce moment et je n'ai pas envie de te suivre dans la cuisine pour te faire un sandwich avec je ne sais combien d'étages.

Baissant la tête, elle fit demi tour pour rejoindre ses frères, se stoppant un instant.

Tu peux venir avec nous, ou alors tu peux aller t'aventurer dans la cuisine. Mais tu as une famille maintenant, à toi de savoir en prendre soin autant qu'on prendra soin de toi.

Cruel dilemme pour notre fieffé mage, devoir choisir entre un sandwich de six étages avec ses morceaux de salade verte qui croquent sous la dent, ses tranches de jambon cuitent à l’étouffée, ses petites rondelles de cornichon savoureuses et amer, les tranches de pain légèrement chaudes et croustillantes, beurrées avec amour pour donner une couleur dorée à ce met délicieux, sans oublier les grains de poivres dextrement distillés pour élever encore un peu plus les saveurs de ce sandwich divin, associé à un vin à la robe carmin et au goût puissant et indomptable. Hummmmm, que d’y penser il en salive. Quel choix terrible pour notre illustre car de l’autre côté il y a Daahlia ça douce amie qu’il adore comme une sœur, qui possède, il faut le dire presque autant de classe et de prestance que lui, à croire qu’ils ont un lien de parenté. Difficile de faire un choix entre ce sandwich tout droit sortit d’un rêve de gastronome et sa poupette chérie. Sans oublier qu’accessoirement le palais commence à tomber en ruine. D’ailleurs dans un grondement terrible un morceau plus gros que les précédents se détache et s’effondre, s’écrasant sur le sol de marbre en un fracas retentissant, emplissant la pièce d’une épaisse brume de poussière, qui fait cligner des yeux notre grandiose héros et qui surtout met fin à sa longue réflexion.

Le voilà désormais pris au piège, seul contre vent et marée ou plutôt contre poussière et rocher, séparé des autres par un lourd bloc de pierre qui lui barre toute possibilité de rejoindre ses amis. Ce qui ne l’empêche pas de faire une tentative pour repousser le rocher, se frottant les mains avant de s’étirer et de s’échauffer les muscles pour éviter une déchirure puis de vaillament poser les mains sur la pierre pour la pousser tel un hercule de toute sa force. Autant dire que le rocher ne bouge pas d’un centimètre, même pas d’un millimètre d’ailleurs. Derrière il entend Dada qui l’appelle, répondant en des sons étouffés, toussant parfois à cause de la poussière, lui criant qu’il va bien et qu’il trouvera bien un moyen de les rejoindre dehors. Il tente une nouvelle fois de pousser le bloc monstrueux de ses bras musculeux sans aucune réussite. Après une telle débauche vaine d’énergie, notre truculent héros s’adosse contre la pierre pour souffler un peu, baillant même car avec tout ça il n’a pas eu le temps de faire sa sieste, repensant même quelques secondes à son sandwich avant qu’un nouveau grondement ne lui fasse lever la tête et revenir à une réalité plus dangereuse.

Autant dire que voyant le plafond commencer à se fissurer encore un peu plus, notre illustre mage prend ses jambes à son cou, partant en courant vers une porte dérobée, les bras s’agitant devant lui comme si cela pouvait l’aider à aller plus vite, il arrive dans un couloir, faisant un dérapage contrôlé pour s’arrêter, tournant la tête à droite et à gauche pendant une seconde avant de faire un choix et de courir comme un dératé, bras et jambes s’agitant de plus belle, tandis que derrière lui tombe et se fracasse des morceaux de plafond et de mur. Nouveau dérapage pas assez contrôlé cette fois-ci qui l’envoie culbuter le mur, ouvrant de grands yeux quand il voit un rocher de forme circulaire rouler à une allure tonitruante dans sa direction, le forçant à s’enfuir pour ne pas se faire aplatir, laissant même entendre un ..

Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa

Alors que le rocher se rapproche de lui petit à petit dans un grondement sonore, roulant et écrasant tout sur son passage. Le corridor défile sous les yeux du mage, les lourdes portes de bois fermées aussi, ne lui laissant guère peu d’espérance. Il redouble d’ardeur, ses bras se mouvant avec frénésie comme pour lui permettre de passer la cinquième avant d’aviser une porte entrebâillée contre laquelle il se jette dans un roulé boulé Samathracien. Passant l’embrasure tout en se cognant l’épaule contre la porte qu’il ouvre abruptement, le rocher continuant pour sa part sa route dans le couloir, faisant trembler la bâtisse. Samathrace se masse l’arrière du crâne reprenant ses esprits avant d’ouvrir grand les yeux, ses lèvres s’ouvrant aussi sans qu’aucun son ne puisse s’en échapper. Il n’en croit pas ses yeux, il est dans la cuisine ! Toute douleur oubliée, il se relève d’un bond pour farfouiller dans les meubles et armoires à la recherche de nourriture, attrapant un lot de saucisses qu’il passe autour du cou tout en se servant une bière, mâchonnant un morceau de viande séché, avant que sentant un nouveau tremblement il ne se dise qu’il vaudrait mieux qu’il quitte l’antre de rêve.

Soufflant un baiser à la cuisine comme si elle était une amante, avant de reprendre sa course effrénée vers la sortie et accessoirement la survie.